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Dans l'atelier de Witold Pyzik

31 march 2020

Chers amis,

 

Nous espérons que vous allez bien et que vous vivez le mieux possible cette période de confinement.

De notre côté, cela fait deux semaines que nous avons fermé la galerie et que nous travaillons autrement. Ce n’est pas évident, mais le bon côté des choses est que cela nous permet de faire ce que nous n’avons jamais le temps de faire, étant souvent débordés, ce qui est le propre d’une structure comme la nôtre...
 
Pour garder ce lien si précieux avec vous, nous avons décidé de vous envoyer chaque semaine un petit film consacré à l’un de nos artistes. Et nous leur avons posé à chacun trois questions sur la façon dont eux vivent la situation actuelle. Nous espérons que cela vous intéressera, vous distraira et, peut-être, vous aidera...
 
Après Jean-Paul Agosti la semaine dernière, voici un film montrant le travail de Witold Pyzik, dans son atelier, en pleine création. Witold Pyzik, né en 1961, est un artiste d’origine polonaise auquel la galerie a consacré son exposition d’ouverture en 2003 rue de l’Arcade. Il peint sur des matériaux divers (du bois de palettes industrielles au calque, comme dans la vidéo) des nus sensuels, dans une veine classique réinterprétée de façon poétique.
 
Voici ses réponses aux questions que nous lui avons posées :
 
Witold, pouvez-vous continuer à travailler avec tout ce qui se passe ?
Non, impossible ! Je ne travaille pas. Je n'ai jamais travaillé, soit dit en passant. Toute l'énergie que je déploie en tant qu'artiste n'est pas perçue comme un vrai travail par les gens qui m'entourent. Le contexte actuel me donne un sentiment d'être un peu moins marginal malgré mes 75 heures par semaine, crise ou pas d’ailleurs.

Donnez-nous une ou plusieurs raisons de rester optimiste ? 
Le temps nous est compté, crise ou pas crise. C'est pour ça que, chaque jour vécu, chaque heure, chaque respiration est un cadeau. Cela étant dit, chaque cadeau peut être utilisé, tout comme le talent biblique, en bien, en mal ou pas du tout. La décision appartient à tout un chacun, la conscience aussi.
 
Comment l’art peut-il nous aider dans la crise que nous traversons ? 
L'art est complètement inutile, ça on sait. Comme les voyages. Certains individus cependant comprennent que la seule chose qui reste digne de notre attention, car parfaitement incongrue, universelle et extratemporelle est l'art justement. RESTEZ DONC CHEZ VOUS - OUVREZ JUSTE VOS YEUX !
 
Bonne semaine à tous.
 

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Fermeture temporaire de la galerie

19 march 2020

Chers amis de la galerie,
 
D'abord, soyez assurés de nos meilleures pensées pour vous-même et pour vos proches durant ces prochaines semaines. 
 
Bien évidemment, la galerie est fermée jusqu’à nouvel ordre.
 
Nous mesurons notre chance en ayant organisé le vernissage de la nouvelle exposition de Jean-Paul Agosti le 11 mars, juste avant l’annonce des mesures de restriction de rassemblements et de confinement. Ainsi, vous avez pu venir encore nombreux au vernissage, et vous avez réservé un chaleureux accueil aux œuvres de ce bel artiste. Un grand merci pour cela. 
 
Maintenant, comme tous nos confrères, nous allons nous adapter à la situation nouvelle, continuer à travailler, et travailler autrement. Cela doit être possible car nous disposons de moyens de diffusion et de communication formidables, à la portée de tous, que nous utilisions déjà. Nous surmonterons ces difficultés et reviendrons bientôt rue de Penthièvre pour vous y accueillir.
 
D’ici là, grâce à ce site, à Instagram, et aux autres réseaux sociaux, nous restons « ouverts ». Vous pourrez visiter la nouvelle exposition de Jean-Paul Agosti « Eudaemonia ». En voici déjà quelques photos. Nous partagerons aussi avec vous des œuvres des autres artistes de la galerie, et nous vous donnerons quelques nouvelles. N'hésitez pas à vous abonner à notre compte Instagram qui vous donnera l'actualité la plus régulière. 
 
Vous pouvez nous joindre très facilement par mail (galerie.guillaume@wanadoo.fr) et par téléphone (06 59 67 26 46). Nous restons à votre entière disposition pour tout envoi de visuels, de renseignements et de prix.
 
Merci infiniment de continuer à nous soutenir et à nous suivre pendant cette période particulière malgré toutes vos préoccupations.
 
A très bientôt,
 
Guillaume SEBASTIEN
 

Dans l'atelier de Jean-Paul Agosti

11 march 2020

En avant-goût de la nouvelle exposition de Jean-Paul Agosti à la galerie, nous vous emmenons visiter l'atelier du peintre dans ce petit film...

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Vernissage Jean-Paul Agosti

Eudaemonia

11 march 2020

Malgré les circonstances, il y avait du monde au vernissage de la nouvelle exposition de Jean-Paul Agosti à la galerie. Un accueil chaleureux a été réservé aux nouvelles aquarelles et toiles, dont les couleurs sont toujours aussi vives et somptueuses. "Eudaemonia" (qui veut dire "bonheur" ou "bien-être" en grec) est la cinquième exposition personnelle organisée par la Galerie Guillaume depuis que la galerie représente l'artiste, c'est-à-dire depuis dix ans. L'exposition se tient à la galerie jusqu'au 7 mai et accompagnera donc la naissance du printemps...

Chemin de croix de François-Xavier de Boissoudy à la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Lyon

From 23 february to 12 april 2020

Inauguration le 23 février à 11h45

 

Exposition du chemin de croix de François-Xavier de Boissoudy à la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Lyon du 23 février au 12 avril 2020.



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Les Rencontres sur la fraternité

Jean-Paul Kauffmann

05 february 2020

Jean-Paul Kauffmann, qui a été otage du Hezbollah au Liban entre 1985 et 1988, parle très peu de sa captivité. Pourtant, invité des Rencontres de la Galerie Guillaume, cette année sur le thème de "la fraternité", il est revenu longuement sur ces trois années qui ont marqué sa vie. Il nous dit qu'il a eu le sentiment d'avoir été abandonné par sa nation qui porte pourtant au fronton de ses édifices justement le terme de "fraternité". "Enchaînés physiquement avec les autres otages", Jean-Paul Kauffmann nous raconte que ces "liens fraternels" ont continué après sa libération, ainsi qu'avec d'autres otages avec lesquels il n'avait pourtant pas été enfermé. Mais surtout, sa captivité, et celle de Marcel Fontaine, Marcel Carton et Michel Seurat, fut l'occasion d'une énorme médiatisation, d'une cause nationale, et là, Jean-Paul Kauffmann évoque une vraie fraternité, que nul autre pays sinon la France n'avait connue à ce point. Pour lui, "La France, pays des révolutions, s'est révélé à part des autres nations, qui n'ont jamais traité le cas de leurs otages d'une telle façon". "Aujourd'hui, qu'en est-il de cette fraternité ?" conclut Jean-Paul Kauffmann. Il veut rester optimiste même s'il déplore l'oubli dans lequel est tombé le cas de Sophie Pétronin, enlevée au Mali depuis 2016, que peu d'entre nous connaissent...
 

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