A moins de 40 ans, François Esperet avait déjà eu mille vies ! Il était hier soir l’invité des Rencontres de la Galerie Guillaume, cette année sur le thème « Prendre de la hauteur ». Admis à Normale Sup à 19 ans, il passe le concours d’officer de gendarmerie à 23 ans. Il vit alors des années d’aventure en traquant les passeurs de drogue, le grand banditisme, aux côtés des prostituées. Il prend bientôt la plume pour écrire de la poésie. Puis il rentre au cabinet de Bertrand Delanoë où il écrit les discours du maire. Il est éditeur, maintenant conseiller auprès de grands dirigeants d’entreprise. Il a écrit plusiuers livres et des recueils de poésie. Parallèlement, François Esperet s'est engagé sur le chemin de la Foi. D’abord dans l’église catholique, puis dans l’église orthodoxe dans laquelle il est ordonné prêtre en 2022. Il est marié et père de 6 enfants. Après avoir développé dans son intervention un point de vue très original sur le thème, François Esperet conclut en disant que « prendre de la hauteur est contre nature, c’est dans les profondeurs que se cache la vérité… »

Jeudi 1er février se tenait à la Galerie Guillaume une nouvelle Rencontre Next Gen destinée aux jeunes de 30-40 ans. Après l'artiste Silvère Jarrosson et l'expert Eric Turquin, Pierre-Jean Chalençon en était l'invité. Né en 1970, ses parents lui offrent une BD sur Napoléon quand il a huit ans. Adolescent, il revend sa mobylette pour acheter son premier objet napoléonien. Puis les choses s’enchaînent jusqu’à ce qu’il devienne aujourd’hui l’un des plus grands collectionneurs d’objets napoléoniens au monde avec plus de 2000 pièces. Personnage haut en couleurs, artiste, fantasque, Pierre-Jean Chalençon partage avec le public nombreux réuni à la galerie les étapes de son incroyable aventure, et surtout son goût pour la passion, « la seule chose qui vaille dans la vie", selon lui. « Napoléon était un homme de passions et de convictions. La passion a été le moteur et le maître-mot de toute sa vie. J’aime son humour, son côté très drôle, tricheur souvent. Je lui ressemble sous certains aspects… » nous dit celui qu’on surnomme « L’Empereur »...

Mercredi 31 janvier a eu lieu le vernissage de la nouvelle exposition personnelle d'Anna-Lisa Unkuri à la Galerie Guillaume. Les admirateurs fidèles de l'œuvre de la jeune artiste suédoise, mais aussi de nouveaux amateurs, sont venus découvrir ces nouvelles œuvres terriblement oniriques et pleines de couleurs. Et ont eu le plaisir de rencontrer Anna-Lisa Unkuri, qui vient rarement à Paris puisqu'elle habite désormais à Berlin. Catalogue des œuvres en ligne sur le site de la galerie. Exposition jusqu'au 23 février, du mardi au samedi, de 14h à 19h.

Des murs tout blancs, la galerie toute vide… La Galerie Guillaume est en pause jusqu’au 30 janvier 2024 en raison de la Fashion Week. Pendant cette période, la galerie reste active et continue de vous renseigner sur ses expositions, ses artistes, leurs œuvres et ses événements à travers les réseaux sociaux, son site internet et par mail (gg@galerieguillaume.com). Réouverture le mercredi 31 janvier 2024 avec la nouvelle exposition personnelle d’Anna-Lisa Unkuri, « Rêves éveillés ». Vernissage mercredi 31 janvier 2024 de 17h à 21h, en présence de l’artiste.

A l'occasion des derniers jours de l'exposition "L'arrière-monde", la Galerie Guillaume a organisé un évènement original en accueillant le Club Criollo d’amateurs de chocolat, fondé par Bénédicte de Chambure. Avec en toile de fond les œuvres de l’exposition « L’arrière-monde », la soirée était intitulée « Le chocolat de l’arrière-monde » !!… Les participants, nombreux, ont découvert que l’histoire du chocolat remontait bien avant Jésus-Christ, jusqu’aux Mayas qui consommaient déjà le cacao, notamment dans leurs rites funéraires… C’est Laurence Allemano (Chocolatitudes) qui a donné une conférence passionnante entrecoupée de dégustations des chocolats de Jean-Pierre Dujon-Lombard (Criollo Chocolatier, Toulouse). En présence de Jean-Paul Hévin, meilleur chocolatier du monde. En ce début d'année, neurones, papilles et regard furent largement comblés...

La journaliste Laurence Lacour était l’invitée des Rencontres de la Galerie Guillaume, dont le thème est cette année « Prendre de la hauteur ». Tout juste âgée de 27 ans, Laurence Lacour fut envoyée en octobre 1984 par Europe 1, dans le village vosgien de Lépanges-sur-Vologne où l’on venait de découvrir le corps sans vie de Grégory Villemin. Ce drame, non élucidé à ce jour et aux multiples rebondissements, a bouleversé la France et la vie de Laurence Lacour en particulier, tant professionnelle que personnelle. En effet, trois ans après, Laurence Lacour commence à se rendre compte de l'ampleur des erreurs publiés par la presse, y compris par elle-même. Elle décide de prendre du recul, prend deux années sabbatiques, démissionne d’Europe 1, se consacre à la rédaction d’un livre qui deviendra un ouvrage de référence sur l’affaire Grégory : « Le bûcher des innocents » (Plon, Les Arènes). Depuis, Laurence Lacour est devenue éditrice et enseigne la déontologie dans les écoles de journalisme et d’avocats.