Actualités

Rencontre avec Martin Steffens

Qui nous fera voir le bonheur ?

07 janvier 2020

Dans le cadre de l'exposition de François-Xavier de Boissoudy "Béatitude" (qui est prolongée jusqu'au 25 janvier 2020), le philosophe Martin Steffens a donné une conférence passionnante à la galerie le mardi 7 janvier 2020 sur le thème "Qui nous fera voir le bonheur ?". Martin Steffens est professeur agrégé de philosophie. Il est notamment spécialiste de la philosophe Simone Weil. Il est chroniqueur dans le quotidien La Croix et pour l'hebdomadaire La Vie, et l'auteur de très nombreux livres de référence dont "Petit traité de la joie" (Marabout), "L'éternité reçue" (Desclée de Brouwer), "L'amour vrai" (Salvator) etc. Martin Steffens a écrit le très beau texte du catalogue de l'exposition "Béatitude" de François-Xavier de Boissoudy.













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Les Rencontres sur la fraternité

Véronique Fayet

11 décembre 2019

Véronique Fayet, première femme présidente du Secours Catholique en France, fait partie de ces gens dont l'engagement pour les autres et la vie se confondent. Avec une bonne dose d'humilité en plus... Elle était l'invitée des Rencontres de la Galerie Guillaume sur "la fraternité". L'engagement de Véronique Fayet s'enracine dès l'enfance : son père, militaire, lui donne d'abord le sens du service et du devoir. À 12 ans, elle est profondément marquée par le témoignage de l'Abbé Pierre qui intervient dans son école. Elle s'engage plus tard dans l'association ATD Quart Monde fondée par le Père Wrezinski. Puis vient le temps de l'engagement politique : 25 années aux côtés de Jacques Chaban-Delmas et d'Alain Juppé à Bordeaux où elle est chargée de l'action sociale et de la lutte contre l'exclusion, entre autres missions. En 2015, Véronique Fayet avait à peine décidé de quitter la vie politique "pour se reposer un peu" que le Secours Catholique lui demande d'être sa présidente... Femme de devoir, très altruiste, une foi chrétienne bien chevillée au corps, elle accepte cette nouvelle charge importante, service de l'Eglise de France. Véronique Fayet nous fait un état des lieux de la pauvreté en France : 9 millions de personnes dont 3 millions d'enfants vivent en situation de pauvreté. Plus qu'une situation économique, "la pauvreté signifie l'exclusion, la violence sociale du regard des autres, le sentiment de ne plus pouvoir agir sur sa propre vie". Pour elle, il faut engager une véritable "Révolution fraternelle" (titre du livre qu'elle vient d'écrire aux Éditions Indigènes), par exemple en combattant les préjugés sur la pauvreté ou en créant des actions territoriales pour le retour vers l'emploi de personnes pour retrouver déjà un peu de dignité.







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François-Xavier de Boissoudy

"Béatitude"

Du 28 novembre au 25 janvier 2020

C’est donc une histoire particulière. Celle d’un peintre à qui l’on demande de créer autour du thème des Béatitudes. Cela laisse entendre un autre thème : le bonheur. Car les Béatitudes, celles que Jésus prononce en haut de la montagne, commencent chacune par cette déclaration : « Heureux les pauvres de cœur… Heureux les assoiffés de justice… Heureux les cœurs purs… Heureux ceux qui pleurent… »
    Le peintre résiste un peu. Ou plutôt, non, il ne résiste pas. Il fait simplement un pas de côté. D’abord, il n’entend pas illustrer les Béatitudes. Il ne mettra pas en tableaux les images que Jésus peindra avec son sang : « Heureux si l’on vous persécute… ». Ensuite, pour ce qui est du bonheur, il en emprunte le chemin le plus difficile, le moins indiqué, le plus escarpé. Il peint la vie conjugale.
    C’est l’histoire d’un homme qui s’en va dans son atelier, ou dans l’appartement qui en tient lieu. Il se retrouve seul face à la commande qui lui a été faite. Mais le voilà, déjà, qu’il se conjugue. Il y met une autre, ou quelques autres. Le peintre invite à une danse, ou autour d’une table, et même au pied d’un autel. Il ne veut du bonheur que partagé, c’est-à-dire risqué. Il entend dans les Béatitudes l’homme et la femme, l’Ève et l’Adam. C’est eux qu’on persécute, et qui se persécutent et que, pourtant, il faut déclarer « heureux ». C’est eux qui pleurent et c’est leur cœur, au contact l’un de l’autre, qui acquiert pureté et pauvreté…
 
Martin Steffens 
(extrait du texte du livre-catalogue de l’exposition, Editions de Corlevour)

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Vernissage Fançois-Xavier de Boissoudy "Béatitude"

27 novembre 2019

Il y avait beaucoup de monde et une bonne ambiance au vernissage de la nouvelle exposition de François-Xavier de Boissoudy "Béatitude". Un accueil chaleureux a été réservé à ce nouveau thème, une nouvelle technique de peinture, et à de nouvelles couleurs... L'exposition "Béatitude" est la sixième exposition personnelle de François-Xavier de Boissoudy organisée par la galerie en cinq ans ! A cette occasion, comme pour chacune des expositions précédentes, un livre-catalogue a été édité (Ed. de Corlevour). Cette fois-ci, c'est le philosophe Martin Steffens qui en a écrit le (magnifique) texte. 











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Les Rencontres sur la fraternité

Yves Michaud

13 novembre 2019

Yves Michaud était l'invité des Rencontres de la Galerie Guillaume, cette année sur le thème de la fraternité. Ancien élève de l'Ecole Nationale Supérieure, agrégé de philosophie, Yves Michaud a eu une parcours universitaire brillant et a dirigé l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris de 1989 à 1996. Issu d'un milieu modeste, il se définit comme le pur produit de la "méritocratie républicaine". Il est ainsi parfaitement fondé à s'exprimer dans de nombreux ouvrages sur des sujets sensibles autour des valeurs républicaines. Yves Michaud a fait un exposé passionnant sur la fraternité qui, selon lui, peut ouvrir la porte à tous les abus, si elle s'accompagne d'une bienveillance universelle contraire au réalisme politique, bienveillance qu'il dénonce avec véhémence. A l'issue de la rencontre, Yves Michaud a signé plusieurs de ses livres, dont son best seller "L'Art à l'état gazeux", ouvrage très intéressant où il fait le constat dans l'art contemporain d'une "évaporation" des œuvres d'art (matérielles) au profit des installations, des démarches, des performances etc.

Paris Photo

Secteur Prismes - Stand SP6 - Salon d'honneur - 1er étage

Du 06 novembre au 10 novembre 2019

La Galerie Guillaume a participé pour la première fois au salon Paris Photo au Grand Palais. Elle a consacré tout son stand à Jérémie Lenoir, né en 1983, qu'elle expose maintenant depuis plusieurs années. Des photos des différentes séries de Jérémie Lenoir ont été présentées, ainsi que quelques photos inédites du Grand Paris, prises l'été 2019. A l'occasion de Paris Photo 2019, un livre a été édité, "Distensions", avec un texte de l'historien d'art Pierre Wat, qui est venu signer le livre sur le stand. Une foule nombreuse, français et étrangers, collectionneurs et grand public, ont découvert et apprécié les photographies extraordinaires de Jérémie Lenoir, en présence de l'artiste. L'exposition avait été sélectionnée par JPMorgan Chase pour son parcours de collectionneurs, et une photographie de Jérémie Lenoir va d'ailleurs rejoindre la collection prestigieuse de la JPMorgan Chase Art Collection.

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